Par définition, une maison écologique est une maison plus respectueuse de l’environnement. Cela peut se réaliser de différentes manières, en fonction de votre situation, de vos moyens et de vos envies. En gardant à l’esprit qu’il s’agit aussi d’une occasion de réaliser de substantielles économies… voire de bénéficier d’aides financières non négligeables !
Verte, écologique, bioclimatique, autonome… Il existe autant d’appellations que de solutions envisageables pour un habitat prenant davantage en compte l’environnement. Idéalement, celui-ci doit à la fois permettre d’émettre le moins de polluants possible, tout en réduisant ses besoins en énergie et les pertes qui y sont liées. Pour cela, on va pouvoir agir à la fois au niveau de la conception du bâtiment, de ses installations (eau, chauffage notamment), ou du type de matériaux utilisés.
Du chauffage à la gestion des déchets
Le chauffage représente 60 à 75% des dépenses énergétiques des ménages… qui contribuent pour près d’un quart aux émissions de gaz à effet de serre ! Pour y remédier, on peut commencer par tirer le meilleur parti de son environnement et du climat qui y correspond : c’est ce qu’on appelle la « maison bioclimatique ». Dans une région tempérée ou modérément froide, on choisira la meilleure orientation en terme d’ensoleillement, des haies protègeront le nord, les formes ramassées permettront de limiter les déperditions de chaleur. A contrario, plus au sud, les arbres permettront de se protéger du soleil, des vitres électrochromes (qui s’assombrissent au soleil) seront installées, etc.
Un soin particulier sera apporté à l’isolation : techniques du type puits canadien (ou provençal), un système de canalisations d’air maintenant les pièces à température constante tout en contribuant à l’aération des pièces.
La maison peut aussi contribuer à produire une partie de l’énergie qu’elle consomme. Selon les cas, là encore, il s’avèrera plus efficace de se tourner vers le photovoltaïque (énergie solaire), l’éolien ou la géothermie. Pour être complet, mentionnons la gestion de l’eau (installations à bas débit et récupération de l’eau de pluie…) ou celle des déchets (tri sélectif, WC secs permettant d’alimenter le compost local…).